J-2
J-2 : Roll 2 est enfin harnaché
2 sacoches à l'arrière.
L'une contient ma chambre à coucher : tente, matelas, sac de couchage, l'autre ma batterie de cuisine.
2 sacoches à l'avant.
L’une contient mon dressing avec quelques vêtements et linge de corps de rechange. L'autre est mon garde à manger.
1 sacoche de selle.
Elle contient une chambre à air de rechange, un grattoir, des rustines, un tube de colle, 3 démonte-pneu, 1 jeu complet de clés allen.
1 sacoche de guidon.
J’y range mon téléphone, une petite caméra qui fait aussi appareil photos, mes cartes, une batterie tampon raccordée au moyeu dynamo de la roue avant (pour alimenter le GPS et recharger le téléphone et la caméra). J’y range également ma pharmacie et mes papiers.
Le tout pèse vingt kilos, limite que je me suis fixé pour passer les cols sans trop “tirer la langue”. Pour cela il a fallu peser chaque composant en essayant de grignoter par ci et par là quelques dizaines de grammes.
Si on ajoute le vélo (17 kilos), ma ration d'eau (1,5 kg) et le cycliste, c'est 120 kilos que je vais devoir transporter à la force des muscles et des mollets ! Je compte beaucoup sur le cycliste pour qu’il perde quelques kilos avant le franchissement des Pyrénées !
Comme pour Roll 1, la selle de Roll 2 est en cuir. Je la graisse tous les deux jours avant le départ, car je n’ai pas le temps de la roder.
Beaucoup de gens dans mon entourage me disent que ce n’est pas très raisonnable de partir seul et de pratiquer le camping. Le voyage hors de nos frontières crée toujours une inquiétude. Je reste cependant serein, convaincu qu’il ne peut rien m’arriver de bien grave. Agadir n’est pas le bout du monde. Ma volonté est intacte à deux jours du départ. J’ai prévu de déjeuner le midi au restaurant, pour le reste, j’improviserai chaque jour. J’ai rêvé de cette vie de nomade. Tout est maintenant prêt.